L’ACFC s’est incliné aux tirs au but face à Trélissac (1-1, 3-4 tab), ce vendredi, à Lebon, au 7e tour de la Coupe de France. Au terme d’un match serré où les Angoumoisins ont fait jeu égal avec leurs adversaires.
On la qualifie souvent de loterie mais l’épreuve des tirs au but qui a scellé l’élimination de l’ACFC au 7e tour de la Coupe de France, ce vendredi, à Lebon, face à Trélissac (1-1, 3-4 tab), est tout sauf un jeu de roulette russe. C’est un double exercice technique et mental dans lequel les Périgourdins ont été plus forts.
En cherchant cinq fois les lucarnes, les Angoumoisins ont pris des gros risques qui ont coûté deux échecs à Mourabit, pourtant auteur d’un bon match, et Lemaitre, en manque de réussite face au but depuis son arrivée en Charente. Deux ratés en début de séance, c’était au moins un de trop malgré l’échec du Trélissacois Ngassaki.
Avec un tel scénario, l’ACFC peut nourrir de la frustration, sans doute pas des regrets. Car le match nul entre les deux voisins de National 2 au terme des 90 minutes est logique au terme d’un match équilibré.
Cueilli à froid par l’ouverture du score rapide de l’ancien Angoumoisin Diakité (0-1, 7), l’ACFC a longtemps poussé vainement en première période avant d’arracher l’égalisation grâce à Leymonie d’une superbe tête sur corner (1-1, 44). Jusque-là, l’ACFC avait souvent réussi à contourner la défense périgourdine pour se mettre en position de centre et se créer des occasions. Mais la précision avait manqué dans le dernier geste.
Leymonie répond à Diakité
Juste avant, les esprits s’étaient tendus avec un accrochage entre Diakité et Mourabit, anciens coéquipiers à l’ACFC. Et sur la touche, verbalement, entre les entraîneurs Hervé Loubat, passé de l’ACFC à Trélissac, et David Giguel. Il a fallu l’intervention de Julien Logeais, entraîneur des gardiens des deux hommes, pour calmer les esprits.
Après un premier acte rythmé et de qualité avec de beaux enchaînements côté charentais, le match s’est davantage fermé après le repos. Aucune des deux équipes ne s’est livrée craignant d’offrir des contres à son adversaire. Si Trélissac a globalement dominé, il s’est créé peu d’occasions. Et c’est logiquement que le match s’est conclu sur un match nul.
Peu de solutions sur le banc
Il a sans doute manqué de la profondeur de banc à David Giguel pour apporter du sang neuf sans perdre de la qualité au cours du match. L’infirmerie de l’ACFC est pleine et si les revenants comme Ehua ou Desroches ont bien joué, ils ont logiquement manqué de jus pour faire la différence.
C’est donc Trélissac, en grand spécialiste de la Coupe de France, qui peut rêver de recevoir les Girondins de Bordeaux (L2) au 8e tour si David Guion et ses hommes éliminent le Stade Bordelais (N2) ce samedi.
Pour l’ACFC, c’est une troisième désillusion de rang. Éliminés par Panazol (R2) (1-1, 4-3 tab) au 8e tour la saison dernière et par Trélissac au 5e tour (2-3) en 2020, les Charentais en sont réduits à se remémorer l’épopée de la saison 2019-2020 conclue par une belle fête face à Strasbourg (1-5) en 16e de finale.
Ils vont devoir vite passer à autre chose car Bergerac sera à Lebon dès vendredi prochain pour la 8e journée de National 2. Pour un autre derby qui s’annonce tout aussi indécis.
Kevin Cabioch (Charente Libre)