N2 – 17e j. Bourges 0 – 1 ACFC

Mar 1, 2022 | National 2

L’ACFC frappe un grand coup

En infériorité numérique durant presque tout le match, Bourges a chuté, ce samedi, face à l’ACFC (0­1) qui revient à un petit point du leader Bergerac. Une superbe opération.

L’heure était encore aux poignées de main joyeuses qui voulaient dire bonjour et aux « on se re­ trouve à la mi­temps » qui si­gnifiait « je paye ma tournée ». Le champ des pos­sibles était encore si large que l’on n’était presque passé outre ce premier accrochage au milieu de terrain. Ce pre­mier contact d’un défenseur angoumoisin qui saluait Ste­ven Nsimba, le meilleur bu­teur du championnat, d’un coup de coude qui lui aussi avait un sens. « Tu ne vas pas t’amuser mon coco », pouvait­ on presque lire sur le bandage qui a ensuite recouvert le crâne de l’avant­centre tout au long de la rencontre.

Le bijou de Barcq

Mais finalement, c’est sur le deuxième contact que la par­tie a basculé : un ballon perdu par la défense berruyère et Dutournier s’ouvrait le che­min du but. Héréson, le capitaine d’un jour, barrait sa route en position de dernier défenseur.
Faute. Carton rouge. On jouait la deuxième minute et le match n’avait pas com­mencé qu’il venait déjà de basculer.

« Il y a faute, c’est la vie », dira, fair­play, le capitaine ber­ruyer, après la douche. Quand son coach, lui aussi expulsé à la mi­temps dans le couloir des vestiaires, regrettait « l’i­niquité entre l’expulsion de Brice et la faute non sanctionnée sur Steven. Ces deux actions et leur but venu d’ailleurs font basculer le match. »

Occasions manquées pour Bourges

L’ouverture du score évoquée est le résultat d’une frappe limpide de Barcq qui touchait le poteau de Thioub avant de nettoyer sa lucarne (0­1, 14e). Malgré tout, en infériorité numérique et mené au score, Bourges n’a pas fermé le jeu. « On s’est même davantage créé d’occasions que notre adver­saire », soulignait à raison le coach local.
Des occasions qui, ce matin, sont autant de regrets dans la besace berruyère. Une frappe de Nsimba trop à droite (22e), une autre un peu écrasée (32e), ou un missile de Far­nabe pas cadré non plus en deuxième période auraient pu remettre les compteurs à zéro et permettre à chacun de ren­trer à la maison avec un point. « Cela n’aurait pas été illogi­que », notait le coach d’An­goulême, David Giguel, qui réalise une sacrée opération sur le plan comptable.

Car les Charentais, qui ont consolidé leur position de dauphin, susurrent désor­mais à l’oreille du leader Ber­ gerac, un petit point derrière. « Ce n’est qu’une photographie à l’instant T. Dans douze matchs, les choses seront peut­ être bien différentes », philo­sophe le technicien vain­queur.

A confirmer dès vendredi soir à Lebon (20h) pour les An­goumoisins avec la réception des Herbiers.

Antonin BISSON

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