L’ACFC frappe un grand coup
En infériorité numérique durant presque tout le match, Bourges a chuté, ce samedi, face à l’ACFC (01) qui revient à un petit point du leader Bergerac. Une superbe opération.
L’heure était encore aux poignées de main joyeuses qui voulaient dire bonjour et aux « on se re trouve à la mitemps » qui signifiait « je paye ma tournée ». Le champ des possibles était encore si large que l’on n’était presque passé outre ce premier accrochage au milieu de terrain. Ce premier contact d’un défenseur angoumoisin qui saluait Steven Nsimba, le meilleur buteur du championnat, d’un coup de coude qui lui aussi avait un sens. « Tu ne vas pas t’amuser mon coco », pouvait on presque lire sur le bandage qui a ensuite recouvert le crâne de l’avantcentre tout au long de la rencontre.
Le bijou de Barcq
Mais finalement, c’est sur le deuxième contact que la partie a basculé : un ballon perdu par la défense berruyère et Dutournier s’ouvrait le chemin du but. Héréson, le capitaine d’un jour, barrait sa route en position de dernier défenseur.
Faute. Carton rouge. On jouait la deuxième minute et le match n’avait pas commencé qu’il venait déjà de basculer.
« Il y a faute, c’est la vie », dira, fairplay, le capitaine berruyer, après la douche. Quand son coach, lui aussi expulsé à la mitemps dans le couloir des vestiaires, regrettait « l’iniquité entre l’expulsion de Brice et la faute non sanctionnée sur Steven. Ces deux actions et leur but venu d’ailleurs font basculer le match. »
Occasions manquées pour Bourges
L’ouverture du score évoquée est le résultat d’une frappe limpide de Barcq qui touchait le poteau de Thioub avant de nettoyer sa lucarne (01, 14e). Malgré tout, en infériorité numérique et mené au score, Bourges n’a pas fermé le jeu. « On s’est même davantage créé d’occasions que notre adversaire », soulignait à raison le coach local.
Des occasions qui, ce matin, sont autant de regrets dans la besace berruyère. Une frappe de Nsimba trop à droite (22e), une autre un peu écrasée (32e), ou un missile de Farnabe pas cadré non plus en deuxième période auraient pu remettre les compteurs à zéro et permettre à chacun de rentrer à la maison avec un point. « Cela n’aurait pas été illogique », notait le coach d’Angoulême, David Giguel, qui réalise une sacrée opération sur le plan comptable.
Car les Charentais, qui ont consolidé leur position de dauphin, susurrent désormais à l’oreille du leader Ber gerac, un petit point derrière. « Ce n’est qu’une photographie à l’instant T. Dans douze matchs, les choses seront peut être bien différentes », philosophe le technicien vainqueur.
A confirmer dès vendredi soir à Lebon (20h) pour les Angoumoisins avec la réception des Herbiers.
Antonin BISSON
RÉSUMÉ DU MATCH
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