Première défaite à Lebon pour l’ACFC, logiquement battu par Andrézieux (02), hier. Les Angoumoisins, en difficulté dans le jeu, ont subi la loi d’un adversaire très costaud. Toujours leader, Angoulême peut être rattrapé par Moulins et Bergerac ce soir.
1 – L’ACFC n’a jamais été dans le coup
On ne peut pas dire que l’ACFC n’est jamais entré dans son match. Le leader a bien répondu au début de match mené tambour battant par Andrézieux. Pendant dix minutes de haute volée avec de l’intensité et des bons enchaînements de passe des deux côtés. Mais le rythme est tombé aussi vite qu’il est monté et ce sont les visiteurs qui en ont profité. N’hésitant pas à presser haut et à poser le jeu, les athlétiques Ligériens ont mis leur main sur le match pour ne jamais la retirer.
Acculés devant leur but, les Charentais ont manqué de peps et de justesse technique pour contrer une équipe venue avec des ambitions. C’était passé face à Montpellier (B) (32), le 17 septembre, mais pas contre un adversaire d’un tout autre calibre.
Pourtant, les Angoumoisins ont longtemps bien défendu leur but. En première mitemps, la domi nation d’Andrézieux, qui mérite son statut de candidat au titre, s’est résumée à un tir en pivot sans grand danger de Mathieu (26). Mais au retour des vestiaires, les hommes d’Arnaud Marcantei ont logiquement ouvert le score sur coup de pied arrêté quand Caba ton a prolongé de la tête un corner de Mathieu (01, 54).
L’ACFC a bien tenté de réagir face à un adversaire plus gestionnaire passé la 60e minute mais la jus tesse technique a encore fait dé faut. La défense visiteuse a pris un malin plaisir à cueillir dans les airs tous les longs ballons des locaux. Et ce que Lebon craignait est arrivé avec un contre d’Andrézieux et le break de Diallo (02, 78). Incapables de se créer des occasions franches, subitement fébriles en défense, les Angoumoisins, frustrés et agacés, n’ont jamais pu se révolter.
2 – Le coaching de Giguel n’a rien donné
Fidèle au dispositif tactique qui avait porté ses fruits lors des der niers matches, David Giguel, l’entraîneur de l’ACFC, a plusieurs fois tenté de changer son fusil d’épaule pour perturber Andrézieux. Sans succès. Le banc avait pourtant fière allure avec les retours d’Ehua, Lo bo et Hunou. Sans oublier la présence de Lemaitre. Mais aucun d’entre eux n’a su inverser le cours du match. Pas plus que les changements de système. Passant du 541 au 433 avec l’entrée de Le maitre à la mitemps, David Gi guel a ensuite opté pour un 442 à l’heure de jeu avec les entrées d’Ehua et Lobo. Mais il aurait fallu bien plus qu’un changement de système ou du coaching.
3 – Andrézieux était le cador
Si la première défaite au Puy (02) n’avait pas inquiété comptetenu des faits de jeu et de l’exclusion de Bentayou, celle d’hier sonne comme un coup d’arrêt. Les rôles ont été inversés entre le leader, qui évoluait à domicile, et le 7e, supérieur dans de nombreux do maines. Rien d’anormal aux vues du budget et des ambitions des deux équipes. Plus surprenant si on se réfère aux huit premières sorties convaincantes de l’ACFC. Collectivement et individuelle ment, les Charentais ont semblé résignés face à un adversaire au statut plus affirmé. Pour espérer naviguer dans le haut de tableau encore quelques mois, l’ACFC devra réagir dans deux semaines à Colomiers. Avant cela, il faudra éviter le piège tendu par Niort SaintFlorent, le weekend prochain, au 5e tour de la Coupe de France.
Kévin CABIOCH
RÉSUMÉ DU MATCH ET LES RÉACTIONS DE ENZO PAUCHET ET DAVID GIGUEL
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